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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 09:36
La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Bord de Marne par Paul Morizet 1902 (glané sur Internet)

 

 

S'il y a un personnage qui à la Belle Époque va faire connaître Gournay-sur-Marne, une toute petite commune de 286 habitants, au monde artistique sans être artiste, c'est bien Roger Ballu. Un esthète.

Maire de Gournay-sur-Marne de 1898 à 1908, Roger Ballu est plus qu'un amateur d'art, il a enseigné l'esthétique et l'histoire de l'art tout en ayant d'importantes fonctions administratives. Il occupe depuis 1883 un des six postes d'inspecteur des Beaux-arts, un corps de hauts fonctionnaire chargé d'orienter l'enseignement de l'art.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

 Il est aussi député de Seine et Oise de 1902 à 1906, membre d'un groupe antidreyfusard, le parti nationaliste. C'est dire qu'il ne s'entend pas très bien avec les amis artistes d'Eugène Carrière.

L'esthète a eu le temps de faire construire et décorer sa nouvelle résidence "La Sauleraie" dans un secteur encore vierge de Gournay mais n'en profite guère, il décède en 1908.

Il marque l'art en fondant sur le modèle de la Société des Artistes Français, organisatrice des salons et de la profession, la Société des Pastellistes Français dont il est élu Président.

 

Roger Ballu hérite du Château Rouge de feu Francis Nast 1792-1874, l'industriel maire de Gournay au milieu du XIXème. En 1925 l'ensemble immobilier est vendu par les héritiers à la commune de Gournay qui en fit sa Mairie.

Mécène, en 1901, Roger Ballu reçoit en résidence au Château Rouge le peintre Bernard Pierre Alfred Bertoletti, 32 ans qui demeure habituellement 90 rue de Monceau à Paris. Un artiste déjà bien connu, afin qu'il réalise son portrait. C'est un ancien élève de Léon Bonnat, de Barrias et de Fernand Humbert, membre de la Société des Artistes Français en 1904, il a exposé régulièrement au Salon de 1900 à 1925, où il fut plusieurs fois distingué et même lauréat de l'institut. en 1914

Bernard Bertoletti a peint des baigneuses et d'autres de scènes et paysages à Gournay que nous finirons par retrouver comme celle-ci peinte à Brolles-Bois-le-Roi"en 1910 ou 1916.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Une huile sur toile intitulée "Élégante au bord de la Seine" signée et datée 1910 ou 1916 . Vue  dans le Bulletin municipal de Bois-le-Roi  par Lucien Follet.

 

 

En 1901, deux autres artistes peintres sont recensés à Gournay :

Maurice Louis Monnot (1869-1937), 31 ans en 1901. Il demeure 10, rue Rabutteau (rebaptisée Eugène Carrière). Il expose de 1908 à 1912 au Salon de la S..A.F. Il est bien connu pour ses toiles de natures mortes avec de subtils reflets sur les cuivres qu'il a souvent exposées et sûrement vendues localement.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Nettoyage des cuivres.

Il n'est pas paysagiste. Les cuivres tournent à l'obsession chez lui, et s'il y a un personnage dans le tableau ce ne peut être qu'une dame dans un office, un cellier, une cuisine.

Les cuisines de la Maison Roux et celles de Hermann Régnier restaurateurs au quai de Chétivet,  ou  bien les casseroles cuivrées des matelotes de la péniche restaurant d'A. Motté au Pont de Gournay, l'ont sûrement inspiré.

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Maison Émile anciennement Roux fondée en 1780 au Pont de Gournay et ses banquets

La Maison Roux est un peu en retrait du quai derrière quelques gros feuillus.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

 

Richard Ranft (1862-1931) 30 ans de nationalité suisse, a fait un séjour éphémère en 1901  à  la Maison  Roux, l'hôtel-pension-restaurant fondé en 1780 (le futur Émile). Mais il a produit en peu de temps un grand nombre de pièces admirables, lithographies, aquateinte, gravures, eaux fortes, huiles, aquarelles de paysages avec animation.

L'artiste suisse âgé de 30 ans séjourne avec son épouse Henriette 38 ans qui l'a à l'oeil. Elle fait bien car l'atmosphère des dimanches et jours fériés y est plutôt festif.  L'établissement dispose d'espaces pour les banquets, mariages, fêtes et anniversaires ce qui fait que Richard Ranft n'est pas venu pour rien à Gournay. Il est venu pour l'ambiance nautique et festive. Beaucoup de pêcheurs y séjournent, y louent des barques. Justement c'est ce qu'il va faire.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Élégante dans une barque, vers 1905, gravure aquateinte imprimée à 50 exemplaires.

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

 

Photo Roger Szabo : Le Roman de Gournay Maryse Rivière 
Liv'Editions
La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Est-ce que Richard Ranft essayait de se faire remarquer par l'influent Inspecteur des Beaux-Arts, Roger Ballu, en représentant plusieurs fois sa belle demeure du Château Rouge au second plan ?

Les élégantes qui s'y pressent pour faire des ballades sur l'eau, sont plutôt flattées d'être prises pour modèles. Mais le peintre ne se laisse pas distraire de son art et n'oublie pas d'inscrire les personnages du premier plan dont les poses sont mises en scène dans un cadre bien réel même s'il fait comme si le second plan était flouté par une petite brume de chaleur. Ci-dessous, en arrière-plan, se devine la péniche restaurant où il compte offrir un rafraichissement pétillant à ses belles pagayeuses.

 

Nota : L'aquateinte est une technique qui permet de réaliser des aplats de couleur sur la plaque de cuivre grâce à un grainage à la poudre de résine. C'est cette zone couverte de résine qui une fois fondue retiendra l'encre et permettra de créer différentes nuances de couleur selon le temps de morsure de l'acide sur la plaque.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Lucien Follet a repéré la péniche restaurant qui apparait en fond de toile

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

 

Le procédé est visible dans plusieurs de ses œuvres à Gournay avec les chantiers du marchand de sable, le château rouge, les berges, les péniches, les pécheurs à la ligne.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Encore le Château Rouge mais les élégantes sont remplacées par le dragueur et les chevaux de trait tirant les barges de Monsieur Bourgeois, marchand de sable à Chelles-Gournay.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Deux élégantes et plusieurs rameurs !  Ce n'est pas la galère. Il s'agit probablement de "Canotiers en Marne" de Richard Ranft cité par Mme Janine Bailly-Herzberg, dans son "Dictionnaire de L'Estampe en France 1830-1950, Paris 1985, p.272 . C'est une Aquateinte d'après une aquarelle peinte lors de son séjour à Gournay entre 1900 et 1905.

Richard Ranft a réalisé environ 85 gravures en couleurs de paysages à Gournay-sur-Marne, Chelles et Brou-Chantereine entre 1900 et 1902.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Quatre baigneuses au bord de l'eau. Aquateinte,

À remarquer au second plan comme si il était loin le passage d’un petit remorqueur à vapeur tractant des petites barges comme on en voyait à l'époque dans l'exploitation du sable de rivière.

(Bien évidemment il ne s'agit pas de la rivière Marne)

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Richard Ranft ''Sous Les Saules'' (Under the Willows)- gravure

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

"Elégante au bord de l'eau" Peinture à l'huile sur toile

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

"Femme élégante en yole sous les lampions". Huile sur toile 50 x 26 cm

Venise ou Gournay-sur-Marne, allez savoir ?

 

Richard Ranft, catalogué Art Moderne en tant que peintre est considéré comme un spécialiste de l'estampe en couleurs où il rejoint parfois l'Art Nouveau parfois l'impressionnisme. Il est aussi écrivain et poète. Il réalise beaucoup d'illustrations, (certaines, pour Apollinaire notamment, sont un peu trop chaudes pour ce blog grand-public).

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

Déjà en 1895 Ranft exposait ses lithographies...

(Pour plus de précisions sur Richard Ranft à Gournay voir la notice )

 

 

René Lelong

Un autre illustrateur, d'avantage Art Nouveau, va faire beaucoup pour l'image de Gournay sur Marne, c'est René Lelong (1871-1933) dont l'affiche pour la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est datant des années 20 est très connue et ses reproductions  se vendent comme des petits pains chez Amazon. On retrouve les canots, les élégantes et les embarcations et le fameux Château Rouge, en revanche les coteaux de Noisy ou de Gagny ne sont pas à leur place.

 

René Lelong a tout de même du mérite, contrairement à Richard Ranft il n'a pas pris le train de Gournay pour s'imprégner de l'ambiance qu'il rend pourtant bien.

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

 

René Lelong (1871-1933) - Gournay-Sur-Marne. Chemins de Fer de l'Est., l'original fait 71 x 102 cm. Le poster en vente chez Amazon est de 40 X60. L'illustrateur interprète un message publicitaire subliminal des Chemins de Fer de l'Est pour la destination Gournay-Sur-Marne que voici :  

"Disons que l'agitation parisienne vous a pris et que vous avez besoin de vous évader. Mais pas trop loin. Peut-être juste un séjour d'un après-midi pour restaurer votre santé mentale dans un grand espace ouvert. Peut-être faire un peu de bateau ou pêcher. Eh bien mon ami, les chemins de fer de l'Est ont la suggestion parfaite : Gournay-Sur-Marne, un village pittoresque à seulement treize kilomètres de Paris, situé sur un large méandre de la rivière et idéal pour apaiser une psyché citadine."

 

J'ai l'impression d'entendre Edmond vantant Gournay à ses amis en 1913 !

Et pour une fois  le message publicitaire ne ment pas.

 

La douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque.

René Lelong : La Grenouillère, illustration pour "La femme de Paul" de Guy de Maupassant

 

Ce n'est ni Gournay, ni Chelles, puisque ça se passe à Bougival "La femme de Paul" est un des contes de la "Maison Tellier"de Guy de Maupassant que je lisais autrefois en cachette.

 

http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/CNLaFemmedePaul.html

 

Merci Lucien Follet pour la présentation de cet intermède nautique à Chelles-Gournay, sa mise scène et décors, sponsorisé par la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est.

 

 

 

Le Blog lemarneux est participatif sans but lucratif et sans publicité permettant la rentabilité des blogs... Les oeuvres images exposées présentent un intérêt de recherche et d'histoire pour la connaissance des sujets présentés, chaque fois que cela est possible les sources en  sont précisées...

 

 

 

 

 

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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 09:28
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

La douceur de vivre des bords de Marne à Chelles et Gournay a séduit plus d'artistes qu'on ne le pense. Ici la Marne réunissait à la Belle Époque tout pour leur plaire. La rivière était devenue non navigable en 1865, année de la mise en service du canal de Vaires à Neuilly.

 

La nature, sa faune et sa flore avaient repris leurs droits sur les berges et dans l'eau. Les poissons, ce n'était pas le moindre attrait de nos bords de Marne, mais aussi les bains attestaient de la qualité de son eau même après le travail sur la berge et les pontons des blanchisseuses que certains appelaient ici "lavandeuses" et d'autres "lavandières". Edmond Schwartz, encore le bisaïeul ! direz-vous, qui fut dans l'industrie du savon avant de se marier connaissait son rayon avec les blanchisseuses.

 

Comme les photographes de cartes postales, les artistes peintres adorent "animer" le paysage de personnages. Seuls les plus grands peintres savent construire ces moments de grâce. Comme ici, ci dessus en 1895, le grand Léon Auguste Lhermitte (1844 Mont-Saint-Père-1925 Paris) voisin de Eugène Carrière à la Villa des Arts de Montmartre qui réalisa (comme un cinéaste) cette magnifique composition "Lavandeuses à Chelles »:

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

En sortant un peu tard du restaurant Damotte où il s'est régalé de matelote avec ses amis,  le Maître a posé son chevalet sur la berge toute herbagée du quai de Marne un peu en aval de l’établissement, où des personnes rinçaient dans la rivière les nappes du restaurant et les mettaient à sécher sur l’herbe… iI finirait le décor à la Villa des Arts plus tard.

(carte postale Damotte-Thommen collection particulière)

 

ci dessous

(IGN cartographie des Armées de 1895)

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

(Damotte est devenu Thommen en 1908)

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

Cette vue du peintre Lhermitte était bien à Chelles comme le démontre M. Follet:

 

Lucien Follet relève avec perspicacité que c’est bien le toit du 22 quai de Marne qui fait coucou en haut à droite de la toile, un clin d’oeil du maître malicieux à Edmond Schwartz pour qu’il achète la maison…

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Berge du restaurant Thommen avec la vue de la toiture de la maison que l'on distingue sur le tableau de Lhermitte.

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

Lavoir et embarcadère du restaurant Damotte (1900) devenu Thommen par la suite...

 

Les bords de Marne de la Belle Epoque étaient sauvages, le vieux moulin de Chelles faisait de l'oeil aux artistes les plus blasés, comme aux plus verts dans ce  paysage de Camille Bourget (non daté, de 1918 à 1920)

 

(peinture sur toile 40x50 cm, signature en bas à droite, collection particulière chelloise)

 

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Gustave POETZSCH 1870-1950

Le Moulin de Chelles en 1911,  60 X 45 cm

collection particulière après vente aux enchères

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

" Sur l'Eau " de P.E. Montézin 1911 (source Internet)

Pierre Eugène Montézin (1874 Paris-1946 Quimperlé)

En 1907 Montézin exposait "Bords de Marne à Chelles-Renoncules aquatiques", la toile fut judicieusement acquise par la fondation d'Adelheid et Edmond de Rothschild. Un succès retentissant pour la réputation et le moral de Montézin.

 

…………….( la reproduction de ce deuxième tableau ne nous est pas encore parvenue)……….

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

"La mare aux grenouilles " Pierre Eugène Montézin 1908 ( source Internet )

 

Edmond Schwartz proposait à Pierre Eugène Montézin de mettre sa maison du 22 quai de Marne à Chelles à sa disposition ..

Certains pensent qu'il aura surtout profité de Chelles pour pêcher le brochet avec son père et Edmond, au lieu de peindre comme l'aurait voulu Mme Montézin restée à Paris.

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Recensement des habitants du quai de Marne en 1911 au n° 22  Montézin.

 

 

(carte postale collection particulière)

« c'était un peu çà, Mariette tricote Edmond asticote »

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

ci dessous:

La Marne en amont près du Moulin de Chelles

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Ci dessous 

"Saule Pleureur- Effet matinal"  P.E. Montézin 1913 (source Internet)

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

À l'été 1913, Edmond profita une dernière fois de Chelles, y recevant sans doute Montézin qui devait réaliser les deux toiles à accrocher au Salon d'avril-mai 1914, une huile sur toile intitulée :

« Saule Pleureur-Effet Matinal »   et une seconde intitulée « Bouquet d’Arbres »

Le catalogue illustré du salon 1914 indique aussi que Montézin est maintenant domicilié (est-ce un pur hasard ?) au 29 rue du Château d’Eau Paris X à quelques dizaines de mètres de la Maison Schwartz-Ullmann, la plumasserie où Edmond a repris le flambeau des proches de sa chère Mariette qui faisaient leurs paquetages. En juin 1914, bien que réformé, Pierre E. Montézin s'engageait pour la durée de la guerre. René Schwartz, le fils d'Edmond, pourtant réformé en 1913 pour avoir abusé des plongeons dans la Marne en fait de même quinze jours plus tard. Des permissions, trop rares, permettront de revoir l'un et l'autre à Gournay. Montézin père qui s'était finalement installé à Chelles, s'y est éteint en mai 1920.

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

"l’hiver, la rive de Champs-sur-Marne vue depuis Chelles" , colorisée aussi simplement qu’un tableau…

 

Edmond avait acquis fin 1913, à Gournay-sur-Marne, le 12 rue Ernest Pêcheux et de grands terrains rue Faustin Besson, il céda le 22 quai de Marne, si plein de bons souvenirs.

 

 

carte postale 1905 Chelles - Les bords de la Marne

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

Pas refroidis le moins du monde par les crues, Edmond et Mariette Schwartz ne s'étaient éloignés que de 75 mètres de la Marne. Ils adorèrent Gournay et leurs amis ne rechignaient pas à venir pêcher à Gournay.  Après tout ce sont les mêmes brochets sur les deux rives.

 

( Carte postale, envoi d’un internaute.  Belle qualité photographique, mais le chien ne veut pas poser ! )

 

 

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

(petits tableaux de la fin du XIXe de peintres inconnus, bord de Marne à Chelles, collection particulière )

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

 

« Le peintre Lhermitte, voisin de Eugène Carrière à la Villa des Arts à Montmartre, était un de ses amis" nous confirme Mme Sylvie Le Gratiet, Présidente de la Société des Amis d’Eugène Carrière et conservatrice du Musée Eugène Carrière à  Gournay-sur-Marne;

le Maître Eugène Carrière est né à Gournay sur Marne le 16 janvier 1849. D’ailleurs une plaque commémorative de sa naissance fut apposée sur l’immeuble du 2 avenue Paul Doumer où se trouve le Tabac-Presse de l’Église…

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite
 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Musée d’Orsay    1893  " Famille du peintre Eugène Carrière " 

(ce tableau, précise le Musée, n’est pas exposé actuellement)

 

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

" Paysage avec large rivière 1906 " Musée de Strasbourg

 La  douceur de vivre des bords de Marne à la Belle Époque, suite

Gournay pour la rive gauche et quai de Chétivet pour la rive droite, avant le virage de la rivière avec la Haute île au centre de face, la rivière s’écoule vers le fond de l’image.

« Quand les photographes colorisent leur photos, un peu influencés par les peintres de l’époque… Effet assez bien réussi pour cette carte postale »

 

Texte et recherche  par Claude Schwartz

Modérateur et mise en page pour le Blog Lucien Follet

 

 

remerciements à Claude Galley de la SAHC de Chelles

pour le registre de 1911 : recensement des habitants du bords de Marne à Chelles

 

(Complément d’informations par Claude Schwartz sur les peintres cités dans cet article)

 

 

voir aussi:

La suite n°3 de La douceur de vivre:

 

http://www.lemarneux.fr/2017/12/les-restaurants-du-quai-de-chetivet-a-gournay.html

 

http://www.lemarneux.fr/2015/06/restaurants-disparus-du-bord-de-marne-a-chelles.html

 

et sur les MOULINS: 

 

 

à suivre

en préparation :
"l’Entre deux guerres"
 
péniches baignades constructions développement
port sur le canal etc.
 
 
 

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9 février 2023 4 09 /02 /février /2023 17:50
Le travail dans l'art fin XIXe siècle

A la frontière du XIXe et du XXe siècle, le monde change, parfois très vite, parfois brutalement. La place du travail évolue aussi, alors que naît l’immense monde ouvrier. Montrer les ouvriers face aux machines ou le paysan dans ses champs est un thème récurrent dans les représentations au XIXe siècle, en pleine industrialisation. Mais que montrer au fond ?

 

Comment l’image fixe, la peinture, la sculpture, la photographie, peuvent arriver à traduire le geste, l’énergie, la fabrication et même le savoir-faire ? Traduire le mouvement est une question, et un défi, qui parcourt toute la période des années 1880 aux années 1910.

 

A travers un parcours forcément personnel et subjectif, cette conférence se propose de dégager quelques grands thèmes de l’art (sous toutes ses formes) face au travail, dont nous sommes à la fois les observateurs et les héritiers. Le sujet, centré sur la France, ne nous empêchera pas quelques sauts au-delà de nos frontières.

 

 

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16 octobre 2022 7 16 /10 /octobre /2022 12:39
Travaux sur la berge sud du lac de Chelles-Vaires

Une délimitation au sol a été tracée pour ces travaux d'aménagement des berges sur la rive sud.

Comme nous l'avions mentionné lors de la réunion avec la Région, plusieurs améliorations devraient être effectuées. Les grillages au sol qui tenaient les pierres seront enlevés, détériorés, ils devenaient dangereux car ils dépassaient sur les chemins de promenade des berges...

 

Travaux sur la berge sud du lac de Chelles-Vaires

Attendons de voir le résultat de ces travaux...

Travaux sur la berge sud du lac de Chelles-Vaires

Le 18 octobre verra la parution d'une brochure sur lemarneux au sujet de cette borne unique pour la ville de Chelles:  la seule Borne in situ de l'Abbaye datant de 1755...

 

Travaux sur la berge sud du lac de Chelles-Vaires

La forêt du Marais Brebis (Plan d'intendance 1780 AD77) avec rajout des lieux actuels...

 

Photos Jean-Michel Guillemot

texte et plans Lucien Follet

 

 

 

 

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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 09:05
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1 août 2022 1 01 /08 /août /2022 12:57
PLU de Gournay: Proposition de modification
PLU de Gournay: Proposition de modification

Incroyable mais vrai ! Les élus de Gournay voudraient voir disparaître La Pièce d'Eau du Château....

 

PLU de Gournay: Proposition de modification

 

(Photo non datée collection particulière)

 

Dans les années 1920 le Château est devenu la mairie de Gournay avec la parcellisation des espaces alentours du Domaine.

Retour sur l'histoire de ce Château:

 

PLU de Gournay: Proposition de modification

En 1740 sur le relevé de Delagrive, le Domaine est bien structuré et séparé du village par le Bras St Arnoult, une protection qui fait de ce Domaine une véritable île avec un seul pont d'accès.

Mais aucune mare à coté du Château ne s'y trouve encore...

 

En 1772 la description du Château mentionne le plan d'eau ou mare:

(Document extrait du livre Le Roman de Gournay de Maryse Rivière, ancienne élue à la culture de Gournay .

PLU de Gournay: Proposition de modification
PLU de Gournay: Proposition de modification

Puis la cartographie se précise, la Mare est bien là même si le Parc du Château a perdu ses jardins à la française...

 

PLU de Gournay: Proposition de modification

Ci dessous carte postale de transition où il est indiqué que ce Château est devenu la nouvelle mairie de la ville.

PLU de Gournay: Proposition de modification
PLU de Gournay: Proposition de modification

Le cadastre mentionne la Mare et les parcelles nouvelles de l'ancien Domaine ayant été bâties...

PLU de Gournay: Proposition de modification

Aujourd'hui le cadastre montre l'étendue de la Mare :

 

PLU de Gournay: Proposition de modification

Voilà l'Etat des lieux, sur lequel on vous demande de vous prononcer dans cette Enquête Publique. 

PLU de Gournay: Proposition de modification

Dans le rapport de Modification, soumis à Enquête Publique, les dernières lignes sont identiques des deux cotés ;

Donc pas de modification dans la volonté des élus:

Ne pas conserver la Pièce d'Eau du Château datant du relevé du Parc de 1772.

 

Les citoyens de Gournay sont-ils d'accord avec cela ?

 

PLU de Gournay: Proposition de modification
PLU de Gournay: Proposition de modification

Lucien Follet

président de l'association riverains bords de Marne 

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17 juillet 2022 7 17 /07 /juillet /2022 14:49
Château de Noisiel vu du ciel en 1953

La famille Menier avait déjà délaissé ce Château en 1953

(sur la gauche de l'image)

photo aérienne de l'IGN remonter le temps 

(site de l'IGN envoi de Pierre-Louis Thill)

 

Château de Noisiel vu du ciel en 1953
Château de Noisiel vu du ciel en 1953
Château de Noisiel vu du ciel en 1953

Il n'y a pas de photo aérienne de 1954 et donc celle ci-dessus de 1955 nous montre l'emplacement du Château de Noisiel arasé et bien nettoyé. Le mystère est assez complet sur son éradication du paysage.

 

Voici ce qu'en dit l'agglomération du Val-Maubuée

Château de Noisiel vu du ciel en 1953

Ci-dessous le cadastre napoléonien de 1824 (4P37/2219 AD77)

 

Voilà ce que la fils Levis a trouvé en revenant d'Angleterre où il s'était réfugié pendant la Révolution.

(Le Château de Noisiel est acquis par la famille Michel-Levis en 1777.)

 

(Après avoir racheté à l'Etat tous ses domaines confisqués !

Sa mère, ses deux soeurs et sa tante décapitées sous la Terreur... ) 

 

Avec les Châteaux de Champs et de Noisiel pillés, les terrains étaient devenus, pour le bon peuple, agricoles. Il ne lui restait plus qu'à arranger un peu le tout à la manière anglaise, c'est à dire en utilisant l'existant et en plantant nombres d'espèces d'arbres remarquables encore visibles aujourd'hui... Séquoias chênes platanes cèdres noyers noirs etc...

( Ce n'est donc pas Levis qui aurait détruit les jardins à la française des Châteaux de Champs et de Noisiel)

 

La description du panneau sur place oublie aussi de mentionner que Menier ne devient propriétaire du Château de Noisiel et du domaine alentour qu'en 1879.

 

(complément d'informations Lucien Follet)

Château de Noisiel vu du ciel en 1953
Château de Noisiel vu du ciel en 1953

Il n'est pas dit que les Lévis ont vendu Château et Domaine entier aux Menier en 1879.

 

Pourquoi cette obstination à mésestimer les Lévis aussi bien

au Château de Champs qu'à celui de Noisiel ?

premier achat de Champs en 1763 par Gabriel MICHEL

et par succession:

DOMAINE complet des Lévis 

 

Château de Noisiel vu du ciel en 1953
Château de Noisiel vu du ciel en 1953

 

Un des séquoias planté par les Lévis et la rivière anglaise avec une belle passerelle récente qui la traverse en direction de la prairie basse

 

Grenouille dans la rivière anglaise:

Château de Noisiel vu du ciel en 1953
Château de Noisiel vu du ciel en 1953

 

Vue de la Marne depuis l'emplacement du Château de Noisiel une merveille de plénitude et de poésie...

 

lemarneux

 

 

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 09:31
Le Ressort ...

Alain Créac'h est un artiste d'origine chelloise qui a vécu son enfance au bord de Marne...

VOIR sa contribution:

 

Passerelle provisoire après la dernière guerre entre Gournay et Chelles

 

Crue de la Marne en 1955

 

Témoignage, l'enfance au quai Prévost :

 

http://www.lemarneux.fr/2022/01/crue-de-la-marne-a-chelles-en-1955-temoignage.html

 

 

 

 

 

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31 janvier 2022 1 31 /01 /janvier /2022 15:17

 

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

Je suis le grand, sur la photo ! Le grand qui tient une cantine à la main.... une affaire de pêche, semble-t-il ? J'ai quitté Chelles (si jamais je l'ai quittée), en 1969, pour Lagny où je travaillais dès 1961 ... 17 ans et grouillot !

 

En 1955, le gamin que j'étais, se faisait passeur entre la berge du canal et le chemin de bastaings; installé par les pompiers pour les riverains et les visiteurs. Une forte femme se présenta sur le chemin de halage souhaitant se rendre chez des amis elle me fit signe. J'amenai la barque, la maintins bien engagée sur la berge et assurée ; elle monta. Un large manteau de fourrure fauve, un visage ordinaire et maquillé me dominaient. S'était-elle parfumée pour cette visite aux inondés... 

 

Elle se tint bien droite et fière jusqu'au portail, grand ouvert et bien calé à cause du courant.  C'est à ce niveau que le drame se produisit : il me fallait m'approcher du portail et le frôler afin que le courant ne me dévie ; c'est cet instant que choisit la femme pour agripper, en se penchant, les barreaux du portail.

 

L'effet fut immédiat, l'avant de la barque s'éloigna sous les poussées combinées de la femme, et du courant. Elle, les mains rivées aux barreaux, les pieds cloués au fond du bateau, le tout dans une oblique incontrôlable ! Je luttai un moment, la gaffe plantée de biais dans l'espoir de retenir l'embarcation, mais ces forces associées eurent raison de mes onze ans.

 

L'avant de la barque pivota doucement, inexorablement, l'angle du dos raide et fourré s'affirma, déjà les pans de fourrure frôlaient l'eau...  Alors, les pieds abandonnèrent : ils quittèrent le fond du bateau , franchirent sans plier la "bordaille", et se jetèrent côte à côte, en frères d'infortune dans l'eau boueuse !

 

Qu'ai-je entendu ? Une forme de grognement... peut-être, je ne saurais dire ; j'étais comme médusé !  J'ai vu des gestes sans regard, j'ai vu une forme en manteau de fourrure, de l'eau jusqu'aux genoux, foncer dans une gerbe de lourdes éclaboussures brunes, vers le quai, laissant derrière elle, un sillage où ondulaient les pans de son manteau détaché...

 

Je me souviens de ma peur, peur de remontrances, peur de ce que vont me dire les voisins, peur de cette femme terrible...

Alors je suis rentré, j'ai raconté, j'ai expliqué... ce n'était pas de ma faute, c'est elle qui...

 

Mon oncle : " L'avait qu'a pas v'nir jouer les curieuses" !

Lorsque j'ai revu les voisins, ils ont rigolé... Alors, ma culpabilité à disparue...

Ou presque, car il se peut que j'en trimbale encore un petit bout, mais il est devenu plutôt souriant.

 

 

 

La voiture est une Matford V8 (1937 ?). Elle servit à remonter notre barque de la Marne à l'Allée, avant de la pousser, jusqu'au fond, sur des rondins.

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"
Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

(Repère : la crue de 1955 est considérée comme égale à 1910. Pour le Quai Prévost cela correspond à 70 cm d'eau minimum)( Remarquez aussi l'étroitesse de la route du Quai Prévost avant son élargissement des années 90...)(commentaires de lemarneux)

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"
Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

(Les numéros du Quai Prévost on changé trois fois au cours de l'histoire de ce quartier. Pour ce témoignage nous sommes dans la numérotation du centre ...)

(Ci dessous vue aérienne IGN de l'époque)

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

L'Allée des Glycines. A l'époque, elle était bordée de buis dont j'ai encore l'odeur en... nez.

La porte se situait juste à cette entrée, les buis étaient sur la gauche en entrant dans l'Allée  ; à droite, un grillage mal en point et un alignement d'arbres.  Un reste de charmille à l'emplacement de la poubelle. Tout au fond, quatre tilleuls, un portail de fer forgé, un petit bout de terrain libre, puis la berge du canal...

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

(Deux images du portail donnant sur la berge du canal)

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

La maison où je suis né, et passé presque 25 ans de ma vie. On voit, le long du mur de pierres, des perches pour les haricots à rames. Sur la droite, le portail qui fermait l'Allée côté canal....

 

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

Je me souviens d'une performance d'entreprise de maçonnerie (peut-être le propriétaire de la maison que louait ma grand-mère ?), qui a su utiliser le béton armé jusque pour la toiture en voiles minces : simplement quatre pans formant voûte. Tout cela traité avec des citations de béton-rocaille.

 

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

Je me souviens de l'Allée des Glycines et de sa belle porte de fonte rocaille donnant sur la quai Auguste Prévost. Enfant, le pied droit sur la barre du bas, le gauche poussant, j'en faisais un quart de manège entre le butoir et un reste de charmille... Je donnais de l'élan, un ou deux pas pour toucher le feuillage, et après quelques secondes d'immobilité, cela redescendait doucement me transportant jusqu'au bord du trottoir...

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

Vue depuis l'étage, sur le canal. On voit le petit morceau de terrain entre le portail et le chemin de halage,  berge du canal. il y avait encore de petits pontons de pêcheurs. Plus loin, il me semble distinguer l'un des gazomètres...

 

 

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

 

Pour les amateurs de batellerie ; un " pétrolier". Est-ce moi qui était grimpé dans les "mailles" du pont... heuuuu!

Tout ceci peut paraître un peu personnel, mais je pense que plein de petits détails sont commun à ces "Entre-Marne" ; bords de Marne poétiques... peut-être ?

J'ai été un peu long...

Alain

 

 

(Un grand merci à Alain Créac'h pour cet envoi exceptionnel, en effet peu de témoignage nous sont parvenus de la grande crue de 1955 au Quai Prévost de Chelles...)

lemarneux

Et pour le remercier des glycines des bords de Marne à Chelles au parfum enivrant ....

Crue de la Marne à Chelles en 1955 " témoignage"

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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 14:54
Restaurant " A la Pointe  de Gournay " de la Nationale 34

Un internaute me fait parvenir cette carte postale et me demande de préciser ce lieu ...

J'ai déjà fait par le passé une longue présentation des restaurants du Quai de Chétivet de Gournay dont ce restaurant sur la Nationale 34 est le point d'arrivée et de réception des touristes venants depuis Paris...

 

Restaurant " A la Pointe  de Gournay " de la Nationale 34

Voici donc son emplacement sur une carte de l'époque où l'on voit que la route allant sur le bord de Marne au Quai de Chétivet passe par le pont sur le canal, qui n'a jamais été reconstruit ne serait-ce que pour les piétons et les cycles...

Aujourd'hui cette entrée de ville de Chelles est la plus moche possible:

Restaurant " A la Pointe  de Gournay " de la Nationale 34

Sur Google: La Pointe dite de Gournay laisse voir l'ancienne route allant au bord de Marne sur la droite; inscrite au sol Chétivet...

 

Ci dessous la flèche verte indique cet endroit:

Restaurant " A la Pointe  de Gournay " de la Nationale 34

 

On aurait pu croire que la pointe de Gournay soit sur Gournay, mais non, elle se trouve bien sur Neuilly-sur-Marne actuellement...

 

 

Ci-dessous plan extrait de cadastre.gouv qui donne cette pointe du territoire appartenant à Neuilly-sur -Marne...

Restaurant " A la Pointe  de Gournay " de la Nationale 34

Conclusion  (nous avions fait une belle erreur en croyant que cet endroit était sur Gagny) comme nous l'indique Damien dans son commentaire cette portion de territoire est bien sur Neuilly-sur Marne ... 

 

C'est donc aux élus de Neuilly qu'il faut adresser un courrier en demande de restauration de cette sortie de ville d'une esthétique consternante....

 

Lemarneux

 

Merci à Damien et Pierre-Louis pour leurs judicieux et rapides commentaires...

 

 

 

 

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