Sur cette carte du cadastre de 1851 nous avons relevé les principaux lieux de recherche des sites ayant disparus avec l'urbanisation de la fin des années 70.
Le Moulin de Brou n'a pas encore été localisé, il est toujours en recherche.
Le MOULIN du Château de Brou est localisé:
L'Abreuvoir est spectaculaire, comme tout le parcours du ru de Chantereine a été busé en 1980, cet endroit est goudronné. Personne ne peut imaginer qu'ici les chevaux venaient s'abreuver dans cette eau limpide...
Ces deux cartes postales anciennes, prises du nord et du sud, montrent bien ce que l'on aurait pu conserver si le ru de Chantereine n'était pas devenu l'égout de la ville nouvelle... Cet endroit devait sentir mauvais que personne n'a pu, à l'époque, regretter sa disparition.
Le lavoir, rebaptisé "La Chapelle de la Médisance" était alimenté par une source venant se déverser dans le ru. L'emplacement de la placette existe toujours mais le lavoir a disparu lui aussi.
Attention:
J'ai indiqué Fontaine où l'on doit lire Source.
Carte du cadastre napoléonien cn4P37/1188 des Archives Départementales où l'on voit bien que la Fontaine se trouve à l'entrée de la ruelle allant au Sud. C'est donc là que l'on devrait placer le Lavoir.
La Fontaine n'a pas encore été localisée sauf en comparant les deux cartes du cadastre. Sur cette carte d'aujourd'hui le tracé du ru de Chantereine est bien cartographié, il est donc possible de savoir exactement sous quelles propriétés il se trouve... J'ai rajouté en rouge le tracé de la fontaine venant alimenter le lavoir.
Voici derrière les immeubles, le mur qui longeait le ru de Chantereine, lorsqu'il était à découvert. Cet endroit de verdure est le plus frais de toute la ville de Brou sur environ 80 à 100 mètres bordés d'arbres des années 80... La fontaine se trouve sous l'immeuble au nord-est de cet ensemble.
Comme pour la fontaine de la ville de Chelles dont nous reparlerons dans une autre page blog, ces fontaines publiques ont été busées pour les faire disparaître car elles gênaient le nouvel urbanisme. L'écologie n'avait pas d'intérêt pour les architectes et le tout-béton semblait la seule solution urbaine... Ces fontaines seraient considérées aujourd'hui, où l'eau potable est si rare et chère, comme de véritables trésors publics...
Remerciements:
A Claude Galley de la Sociéte Historique de Chelles, pour le cadastre de 1851 ainsi que pour les cartes postales anciennes et à Slimène Zaoui du Service Culturel de Brou, pour la carte du cadastre actuel.
Voir pour la balade de mercredi 20 mai:
Voir la fontaine de Chelles et son lavoir:
Lucien Follet