Pour la première fois les bassins versants sont clairement délimités. Notre observation des diamètres des buses béton sera pour le versant du ru de Chantereine au quartier des Bouleurs.
Sur l'image de gauche nous comprenons que le problème de l'inondation s'arrête à l'entrée du ru de Chantereine au sud dans la zone du triage SNCF. Pour éviter d'être inondé toute la superficie du Triage a été surélevée à cet endroit.
Le ru, busé c'est à dire entièrement sous terre, a un diamètre de 2000mm pour passer sous le Triage.
Quartier des Bouleurs, en vert les réseaux des Eaux de Pluie EP, avec les diamètres correspondants.
Sur la gauche du relevé nous avons rajouté en rouge les observations que ce plan nous révèle.
Soit, par addition, on voit qu'il manque plus du double de réseaux, il faudrait un diamètre de 4600 sous le Triage pour que l'eau qui arrive ne bouchonne pas à cet endroit.
Il n'est que de 2000 car, quand il a été fait, on ne pouvait imaginer que Brou et Chelles se développeraient autant dans ces endroits inhabités au XIXe siècle...
C'est inévitable par fortes précipitations !
C'est donc en amont qu'il faut revoir les écoulements.
Lucien Follet
Voir le précédent article sur le quartier des Pêcheurs au sud.
Dossier PVM du 14 mars 2019 d'où sont extraites les images
Voir Possible régulation des eaux pluviales du ru de Chantereine:
Question d'une personne présente à la réunion en mairie au sujet des inondations :
Pourquoi la murette anti-crue ne va pas jusqu'au lac, pourquoi elle s'arrête à la rivière de Chelles ?
Voici la réponse:
Comme vous le constatez sur ce plan de synthèse réalisé aujourd'hui pour l'explication du sujet, la murette anti-crue au quai des Mariniers recoupait la zone 2. Cette partie du bord de Marne devaient être remblayée par les terres creusées sur la zone 3 du port de plaisance et de la marina.
Ce n'est seulement qu'en 2008, avec le nouveau PLU, que cette attribution de paramédical à disparu, au profit des habitations existantes qui ont été conservées et classées en résidentiel, comme toutes les habitations du bord de Marne à Chelles du pont de Gournay au lac.
Dans le projet de 1992 les terres en remblais, sur la zone 2, devaient-être arasées au niveau du haut de la murette pour permettre le paramédical, sur petits pilotis, hors d'eau en référence à la crue de 1955.
VOIR en pdf le texte du journal
(J'ai souligné la faute de frappe du journal, il faut lire Besnier.)
Voilà pourquoi la murette anti-crue ne borde pas le quai du quartier des îles...
Lucien Follet
Voir : Servitude de Marchepied bord de Marne
VOIR : marina de Chelles en 1992
Un nouveau panneau explicatif vient d'être installé en complément de la clôture sécurisée métallique pour la petite réserve naturelle sur l'isthme du Lac Chelles Vaires.
Ainsi dans l'intitulé : Île de Loisirs de l'Île de Vaires, on comprend qu'une zone interdite au public a été octroyée aux oiseaux et aux fleurs... Donc le loisir n'est pas uniquement réservé aux humains et leur chiens... Les autres êtres vivants ont aussi leur place sur ce site...
Rappelons que nous sommes à l'origine de cette demande de Réserve Naturelle...
L' Association riverains bords de Marne est membre du COPIL (Comité de Pilotage) de la Base de loisirs de Vaires Torcy...
lemarneux
(sur la photo le ru de Chantereine au nord de la ville, frontière communale avec Le Pin, ci dessous le ru en terres agricoles)
( En ronds jaune les trois rivières de Chelles visitées indiquées sur une Carte d'Etat major du milieu du XIXe siècle: à gauche Pissottes, en bas Rivière de Chelles, en haut Chantereine)
(Photo Google du pont sur la rivière de Chelles rue de la Belle-île)
Le ru de Chantereine est donc le seul ruisseau encore visible à Chelles;
Le ru de Chantereine souffre quand à lui de son report canalisé en limite de secteurs urbanisés et agricoles. La présence du milieu agricole ne permet pas hélas sa sauvegarde, tracé rectiligne, berges arasées sans végétation haute (pas de ripisylve), Les bandes latérales préservées et non exploitées appartiennent à l'agriculteur qui a en charge son entretien, largeur mini 5m imposée par l'arrêté du 12/09/2006.
VOIR l'Analyse de l'état initial de l'environnement:
Dates :
2015 : DIAGNOSTIC.
2016 mars avril : DEBAT PUBLIC...
Automne : PROJET.
2017 printemps : APPROBATION.
PLU et EBC Espaces Boisées Classés:
Bonne lecture
vos commentaires sont les bienvenus !
lemarneux
Vu son emplacement à l'extrémité du lac de Champfleuri, le chantier a un fort engagement environnemental ciblé suivant plusieurs axes. De ce fait la région y contribue partiellement dans le cadre de son enveloppe "emprunt vert".
Pour info, cette enveloppe est de 600 millions d'euros pour toute la région Île-de-France.
Le chantier est réalisé par l’entreprise Demathieu et Bard, assistée d'un bureau d'étude environnemental pour la gestion des terres dites "impactées". Le mouvement des terres du chantier est excédentaire, la majeure partie des matériaux devant être évacuée. Il est à noter qu'aucun matériau pollué, par hydrocarbure ou autre n'a été mis en évidence lors des reconnaissances préalables et les suivis effectués régulièrement depuis le début du chantier.
Les terres terrassées de l'ordre de 200 000 m3, hors terre végétale, sont évacuées ou stockées sur place pour réutilisation:
Catégorie 1, 5% de l'ordre de 13 000 m3: terres odorantes, noires dites impactées. Ces terres contiennent essentiellement d'anciens végétaux encore en phase de décomposition non avancé du fait de leur enfouissement non oxygéné. Elles se situent essentiellement sous les anciennes digues des bassins de décantation de la carrière.
Ces matériaux qui nécessitent une certaine évolution à l'air libre sont stockés sur place sur faible épaisseur, 0,80 m, avec aération par malaxage pendant la durée du chantier. Ils resteront par la suite sur place sous 0,30 m de terre végétale.
Cat. 2, 13% environ 30 000 m3: terres grisâtres proche de 1, mais moins impactées, la matière organique y ayant déjà évoluée.
Comme 1, ces matériaux restent sur place. Ils serviront au remblaiement prévu autour des bâtiments en vue de leur intégration paysagère avec recouvrement de 0,30 m de terre végétale. Les bâtiments de deux étages, seront quasiment enterrés avec passage piétonnier sur le toit.
Cat. 3, 5% (13 000 m3): terres contenant des matériaux résidus des activités humaines, briques, plastiques, métal, béton, ...
Ces matériaux seront réutilisés sur place, après criblage et nettoyage, autour des bâtiments comme la catégorie 2 recouverts de 0,30 m de terre végétale.
Cat. 4, 77% aucun impact, réutilisable directement en l'état.
Ces matériaux, ne peuvent pas être gardés en vue d'une réutilisation sur place, En effet, étant donné la place disponible limitée, l’excédent de matériau et la nécessité de conserver sur place les trois autres catégories pour leur traitement, la catégorie 4 est évacuée.
Ce choix est purement économique. En effet, il est plus simple et rentable d'évacuer les matériaux directement valorisables. Les autres, restent sur place et sont traités le temps des travaux pour leur utilisation, leur évacuation en l'état ayant un coût.
L'intégration environnementale des constructions privilégie quatre cibles:
1 Les bâtiments sont intégrés dans leur environnement, faible hauteur, quasiment enterrés, avec passage aménagé sur les toits.
2 Les surfaces imperméabilisées sont réduites au minimum, l'infiltration des eaux pluviales étant privilégiée. En cas d'orage, des noues sont aménagées pour le stockage, et faciliter l'infiltration des eaux.
3 Panneaux solaires couvrant 50% des besoins en énergie et géothermie superficielle (forage à - 60 m) couvrant l'ensemble des besoins d'eau chaude sanitaire.
4 Utilisation de matériaux à faible émission nocive pour l'environnement, sur place bien sûr, mais surtout lors de leur fabrication.
Gestion écologique du chantier, mares et lac respectés reflet des demandes des associations. Relevé et bilan des consommations énergétiques du chantier. Tri des déchets et leur réduction minimale à la source, en privilégiant par exemple les fournitures sans emballage.
Ici les deux mares à batraciens reconstituées et semble-t-il déjà utilisées par quelques grenouilles...
La rivière de compétition avec la construction du bâtiment qui l'enjambera...
La rivière et son exutoire dans le lac...
Un petit trait d'humour pour terminer cette visite:
"Au cas ou les ouvriers du chantier seraient tentés de boire l'eau du lac..."
(Et pourtant cette eau est considérée par le SAGE de bonne à très bonne qualité...)
Reportage photos et texte pour le COPIL de la Base de Vaires:
Notre conseiller technique pour l'association :
VOIR démolition de la base de Vaires:
VOIR les mares anciennes de Vaires:
Voir : Obligation de l'Etude d'Impact