Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500

Démolition de Gambetta en 1966 VOIR:

Photos,  La Rue Gambetta en 1964 par Gérard Perney

: Publication de la Société Archéologique et Historique de Chelles

par Christian Gamblin.

ci dessous:

La rue Louis-Eterlet vue de la cour du Couvent en 1964 par Gérard Perney

Si nous n'avions pas ces quelques photos du vieux Chelles au quartier Gambetta on pourrait croire qu'il s'agissait vraiment de taudis insalubres, mais cela ressemble en fait à d'autres quartiers anciens de centre ville, de Paris de Meaux ou d'ailleurs...

Ci dessous vue aérienne de Géoportail du quartier Gambetta de 1965:

Les aménageurs en ont profité pour buser la Rivière de Chelles, car elle était devenue, comme la rivière des Dames ou le ru de Chantereine, un égout à ciel ouvert. La ville de Chelles vient seulement en 2017 de terminer, avec ses bords de Marne, le fameux séparatif entre eaux usées et eaux de pluie.

Photo du quartier Gambetta non datée glanée sur Internet:

l'immeuble en travers est celui que l'on distingue, déjà construit, dans le film de l'INA...

Dans l'interview on comprend que les enfants ne sont pas tout à fait d'accord avec la destruction de leur habitat...

Voir une gravure du Vieux Chelles des Archives Départementales.

VOIR la loi Malraux de 1962 et le vieux Chelles:

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Il ne faut pas s'approcher de la berge de la Marne au barrage de Noisiel,

elle est en partie fragilisée par la puissance du flot de la rivière et de ses remous...

La maison de l'ancien gardien du barrage

aujourd'hui sa manoeuvre est entièrement automatisée...

Vu du ciel avec Google...

Merci à Denis Morlot pour ce reportage...

Monsieur le Maire ouvre la séance en notant le faible nombre de participants, par rapport aux réunions des années précédentes, consécutives au retour d'expérience de la crue de 2018. 

A la remarque de M. Thill, dans la salle, qui s'étonnait que les chellois habitant au nord du canal ne soient pas invités à ces réunions, ce qui aurait pu augmenter la participation, Monsieur le Maire précise qu’il est bien dans ses intentions d’élargir la réflexion sur les risques d’inondation aux zones au nord du canal, mais que les réunions actuelles concernent en priorité les citoyens du sud du canal touchés par les conséquences des crues récentes pour leur présenter les améliorations aux mesures mises en œuvre depuis 2018.

A l'issue de la présentation des intervenants, Monsieur le Maire a insisté sur le rôle dans ce domaine de M. DILOUYA, Conseiller Municipal délégué aux risques majeurs, et sur l'aide que peut lui apporter Monsieur Thill, mentionnant son travail depuis 2018 sur la dynamique des crues à Chelles d'une part, et les avis et propositions apportés d'autre part sur le PCS, dans le cadre du précédent CESEL.

En réponse, M. BONNOT, D.G.S de la ville de Chelles, évoque alors les inspections du Canal de Chelles réalisées par V.N.F (Voies Navigables de France), constatant qu’une partie des palplanches est dégradée, et que des travaux de réfection sont à prévoir en 2023.

Monsieur Thill s’inquiète d’un horizon si éloigné pour la programmation de ces travaux, étant donné l’état de dégradation très avancé de certaines zones, entre autres entre le pont de la Belle-Ile et l’entrée ouest du lac de Vaires, où la rive sud du canal, dégradée depuis des années, est maintenant à moins d’un mètre du chemin partagé vélo-piétons aménagé il y a 10 ans.

On peut donc s’interroger sur la consistance des travaux programmés par V.N.F, en souhaitant qu’ils ne se limitent pas à un simple élagage comme à l’automne 2020, élagage certes sévère, mais qui a eu au moins l’avantage de mettre à jour le piteux état des rives et les risques qui pourraient en découler (en longueur cumulée sur Chelles et Vaires, sur largement plus du kilomètre).

Monsieur le Maire demande à M. BONNOT de revoir cette problématique avec V.N.F.

Ci dessous courrier en réponse pour savoir qui est responsable du canal:

La berge nord coté ville est à la charge de Ports de Paris soit

25 mètres de terrain en berge arborée avec un passage piétons à l'abandon et 10 mètres en eau jusqu'au centre du canal.

La berge sud à VNF, 10 mètres depuis le centre en eau du canal jusqu'à la limite des propriétés pour les 25 mètres de terre à l'abandon, avec juste un petit passage piétons cycles assez étroit...

Le lieutenant des pompiers a rappelé ensuite les mesures de bon sens à prendre par les habitants des zones inondées, avant, pendant et après l’inondation, mesures largement diffusées aujourd’hui dans diverses plaquettes.

Il rappelle également qu’il est inutile de demander le pompage des caves inondées tant que le niveau global de la rivière n’est pas revenu à la normale

M. le Maire précise enfin que la mise à disposition du DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) mis à jour est programmée pour 2022. A la question de M.Thill sur sa diffusion, qui avait été assez confidentielle en 2014, Monsieur le Maire précise qu’il sera diffusé à l’ensemble de la population.

La réunion se termine par la présentation par MM. BONNOT et GAUTHIER (Services Techniques de la ville), des moyens mobilisables à ce jour :

• 12 pompes (dont 5 neuves),
• des batardeaux pour les 15 entrées possibles dans la zone,
• 4 groupes électrogènes,
• 600 parpaings, 400 sacs de sable, 10 sacs de sable à disposition à la demande des citoyens pour aider au maintien au sec des habitations,
• 204 mètres de passerelles galvanisées (standard PMR) peuvent être installés en quelques dizaines de minutes le long du quai pour sécuriser la circulation des piétons, ainsi que 200 mètres de bastaings de 5 mètres.

(Aucun riverain n'a semble t-il, depuis la crue de 2018, restauré l'ouverture portillon qu'il possède en direction du halage du canal... Donc sa seule sortie est la route du quai  des Mariniers qui risque la submersion si la crue future grimpe une dizaine de centimètres au dessus de celle décrite...)

ci dessous submersion de la murette de Gournay:

Photo Christian Meyze

VOIR le texte complet rapporté par Pierre-Louis Thill:

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Voilà une photo trouvée sur le site des Jardins d'Aubervilliers, la destruction des parcelles a commencé. Cela nous remémore le début du Copilotage de la Base de Loisirs de Vaires avec lequel nous avons participé dès 2012.

Notre première proposition était bien d'utiliser les friches disponibles pour un complexe sportif :

Mais dès le début on nous a fait savoir que

" la piscine serait à Aubervilliers "

car il y avait là plein de friches disponibles industrielles et autres...

(on voit aujourd'hui de quoi il s'agit vraiment)

Comme nous devions batailler pour réduire l'impact atteinte de la biodiversité du site du lac de Chelles-Vaires nous avons complètement occulté le reste des aménagements pour les JO de 2024...

Voir cette page donnant tous les liens de notre combat 

Voir les pages présentées au début du blog lemarneux 

Lucien Follet

Coté Chelles la photo montre bien que l'ancien ponton en métal a été enlevé et déposé sur la barge.

Ce travail permet de nettoyer le lac de Chelles-Vaires des vestiges très dégradés avec le temps, ils datent en effet des années 80... 

Ici on enlève aussi les tubes qui étaient enfoncés dans le lit du lac pour soutenir ces pontons...

Plusieurs personnes se demandaient ce qui pouvait bien se passer en voyant des auréoles sur l'eau, rien de polluant donc avec ce travail de nettoyage...

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