Nouveau PPRI Plan de Prévention du Risque Inondation
calculé d'après les cotes altimétriques des terrains
approximativement :
Bleu nuit 38 m du niveau de l'océan
Bleu ciel 39 m
Vert clair 40 m
Blanc 41 m
Incidence des hauteurs des terrains entre canal et montagne :
c'est en effet le canal qui protège la ville basse de la remontée des eaux de la Marne
tous les terrains en bleu nuit à la cote 38 m seraient sous l'eau ( niveau de la rivière cet hiver )
si les clapets de fermetures de l'exutoire Rivière des Dames à Gournay ne fonctionnaient plus
et si les pompes de rejets des eaux de la basse ville étaient inopérantes...
Pour ces raisons de protection de la basse ville, les chemins de halage du canal à Chelles on plusieurs fois été rehaussés à la cote située entre 40 m et 41 m, donc au dessus de la crue 1910.
les trois rivières de Chelles, à savoir, ru de Chantereine à l'est, Rivière de Chelles au centre et Rivière des Dames à l'ouest sont sous la surveillance de Suez qui gère les pompes de relevage situées au sud des berges du canal...
Voici la maximale connue des scientifiques cote crue à 60 m :
Participant à un travail mémoriel très fouillé de la Société Historique de Gournay sur les personnalités de 1939-45 liées à notre ville, je suis repassé ce samedi ensoleillé du 15 décembre 2023 devant notre monument aux morts.
Habitant de Gournay depuis 35 années, passant devant régulièrement, je confesse que je n’avais pas prêté assez d’attention à notre monument. Mais là, j'ai réalisé que je passais à côté de la plaque selon l'expression imagée.
Examinons une photo du monument qui date du 15 décembre 2013 et comparons-la à celle de 15 décembre 2023.
Si vous n'avez pas trouvé, la réponse est sur l'image suivante.
1 C'est une très belle sculpture d’Émile Boisseau de 1918, dont le sculpteur offrit la conception à la ville de Gournay. Pour manifester sa gratitude, la ville a rebaptisé l'ancienne rue Vivienne, rue Émile Boisseau.
Rembobinons le film ......de l'histoire
En 1945-1946, le conseil municipal de Gournay, issue de la Résistance, était à majorité communiste. Façon "Peppone contre Don Camillo", il avait même "rebaptisé" la place de l'Église, place Staline.
La municipalité avait fait fixer sous la plaque de marbre blanc officielle des "Morts pour la France" posée en 1918 sa propre petite plaque de marbre noir avec les noms gravés en lettres d'or des fusillées et déportés qu’elle souhaitait spécialement honorer comme le demandait le "parti des 75.000 fusillés" (le chiffre vérifié par les historiens est inférieur à 5000) .
Fusillés et déportés
de 1940-1944
Morts pour la France
et une suite de noms
Je ne rentre pas dans le débat sur l'expression "Mort pour la France" dont l'usage a été strictement défini par la loi. Je renvoi à ce sujet à l'Office national des Combattants et Victimes de Guerre créé en 1946, soit après la pose de cette plaque noire. (www.onac-vg.fr)
2 C'est risible mais la Place Staline de Gournay existe toujours, personne n'en a fait disparaître le nom dans les fichiers de l'État, (vérifiés en novembre 2023) même si les plaques de rues ont disparu il y a très longtemps.
3 1940 à 1944 correspond à l'occupation de Gournay.
Comme il restait beaucoup de place sur la plaque, alors fut ajouté, comme dans tant d'autres villes communistes, le nom de Guy Môquet, un jeune militant communiste parisien, dont la dernière lettre a ému tout le monde à gauche et ....à droite depuis qu’elle est lue dans les écoles. Il n'était pas de Gournay-sur-Marne, c’était le fils de Prosper Môquet, ex-député communiste de la circonscription des Épinettes à Paris XVII (déchu en vertu des lois du gouvernent Daladier et interné politique en 1939).
Guy Môquet fut arrêté en 1940 à 16 ans pour diffusion de tracts (demandant notamment la libération de son père). Bien qu'il ait été acquitté, il fut retenu comme interné administratif et transféré en 1941 dans le camp de Choiseul pour internés politiques. À partir d'août 1941 les allemands se firent remettre des internés ou prisonniers comme otages.
Comme 49 autres, Guy Môquet fut fusillé le 22 octobre 1941 à Chateaubriant (44) pour venger l’assassinat d’un officier supérieur allemand responsable de l’ouest.
Ce héros n'était pas gournaysien, de fait son nom a été mal orthographié par la ville qui comme beaucoup d'autres villes inscrivit "Guy Mocquet" au lieu de "Guy Môquet" sur la plaque de marbre noir et sur les plaques de l'ancien boulevard de la Marne (hommage des lotisseurs Bernheim à la fameuse Bataille de la Marne de 14-18) renommé en 1946, Boulevard Guy Mocquet.
Personne depuis n’a osé corriger tant la plaque de marbre que les plaques de rue peut-être par crainte de se faire "moquer".
4 Plusieurs communes firent la même erreur. Plusieurs la corrigèrent.
Le premier nom inscrit sur la plaque de marbre noir est KAPE SALMON. II est doublement mal orthographié Son nom était KAPPE SALOMON.
Les KAPPE habitaient l'avenue Jean Mermoz à Gournay-sur-Marne. Connus de la Mairie comme "juif étranger", Salomon n'était pas sur la liste électorale de 1939. Ils furent dénoncés à la Brigade Spéciale de la police par les services de la mairie, peut-être parce qu'ils étaient juifs étrangers en situation irrégulière, peut-être parce qu'il était résistant communiste.
Les détails sont dans les archives (déposées aux archives nationales) de la Cour de Justice qui a eu à juger et condamner les dénonciateurs et complices du 5 au 7 avril 1949.
Il y a eu amnistie depuis. Ensuite la France a mis quarante ans pour reconnaître certains de ses déportés.
Arrêté du 7 octobre 1994 publié au J.O. du 9 décembre 1994 page 17485
Par arrêté du ministre des anciens combattants et victimes de guerre en date du 7 octobre 1994, il est décidé d'apposer la mention "Mort en Déportation" sur les actes de décès de
Que sait-on des KAPPE, peu de choses en vérité :
SALOMON KAPPE était né à Odessa (alors en Russie) le 25 avril 1900. Il fut interné à Drancy puis transféré à Auschwitz-Birkenau par le convoi n°55 du 26/06/1943 comprenant 1018 hommes et il fut tué à Auschwitz, le 1er novembre 1943 à 43 ans.
En somme que constater : ll y a eu des erreurs dans les noms, les fusillés et déportés n'ont pas été respectés, et "après l’amnistie de 1963 , il y eut amnésie officielle »
Maintenant je me dis que les jardiniers ont peut-être bien fait de cacher cette triste plaque en attendant éventuellement mieux de nos élus.
Claude Schwartz
Avec pour les recherches et les archives l'excellent concours de la Société Historique de Gournay
5 des brigades spéciales de l'état français étaient chargées d'arrêter les communistes, les juifs et d'autres minorités en situation irrégulière.
6 La mairie est restée en place jusqu'à la désignation de la délégation spéciale de Gournay
Le pont est entièrement achevé coté Base de Loisirs de Vaires.
L'ancien chemin de halage rive gauche, très large est bien reconstitué pour passer sous ce pont en direction de Chelles.
Photo de la finition de la nouvelle route dont la boucle sur le canal plus large évitera le réduit très dangereux de l'ancien Pont dit : de la Ruelle aux Loups...
Les concepteurs du projet ont, semble t-il, opté pour une vue panoramique sur le Lac de Chelles-Vaires.
Nous avions dans l'enquête publique demandé exactement le contraire, à savoir la continuité de la butte de terre pour éviter le bruit des camions sur les espaces de promenades et de loisirs du pourtour du Lac.
Le contraste sera formidable entre le Lac et l'usine Motul juste après le pont !
Le coté zone industrielle n'est pas encore achevé.
Le dessous, pour les piétons et les cycles, devient un espace très aéré, grâce à l'architecture de ce pont totalement plat...
Le système de récupération de l'eau de ruissellement coté Lac est du modèle bords d'autoroutes, un simple bassin où l'eau s'épongera seule dans la terre...
Ainsi les visiteurs empruntant cet axe routier pourront admirer
ce superbe espace Lac et forêt du Marais Brebis de Seine et Marne, connu pour être la meilleure eau de surface d'Île-de-France.
Aucun déversement ni ruissellement quels qu'ils soient dans cette retenue de la boucle de la Marne.
Un bel avenir touristique projeté !
Voir aussi 2012 état des lieux...
En orange le nouveau tracé avec le pont sur le canal, aux normes cette fois ce qui n'était pas le cas de l'ancien pont des années 80...
La sortie de la foreuse ayant creusé sous la Marne le tunnel du futur métro Grand Paris Expess...
La foreuse MAUD !
On distingue la proportion de la machine avec l'ouvrier sur la droite en rouge...
https://www.gpmetropole-infos.fr/grand-paris-express-ca-creuse-sur-la-ligne-16/
Le texte ne dit pas où cette sortie a été effectuée, à Champs, à Gournay, ou bien au Mont Guichet de Chelles ? Dans le texte repris en fin de page, il est possible qu'il s'agisse du puits de la ville de Gournay.
Le maire de Chelles, Brice Rabaste, se trouve sur la droite, le troisième en partant de la droite, avec le foulard et son grand sourire.
Le premier à gauche semble bien être Vincent Eblé sénateur de la Seine-et-Marne, le texte oublie de mentionner sa présence !
LA GOULUE au Pont de Gournay, c'est une légende à laquelle plusieurs de mes connaissances chelloises croient dur comme fer.
Et si c'était vrai ?
Le point de départ d'une légende n'est jamais facile à retrouver, c'est souvent par hasard que la vérité se découvre.
La Goulue est née Louise Joséphine Weber à Clichy le 12 juillet 1866 de parents alsaciens montés à Paris. Pendant la guerre franco-prussienne sa famille a fui les bombardements de Clichy et s'est réfugiée dans le XVIIe.
C'est là qu'elle débuta au bal public organisé en faveur de l'Alsace Lorraine à l'âge de 6 ans et son père commença à l'exhiber. Elle devient très jeune une experte en chahut, dansant sur les tables et s'asseyant sur les genoux du public.
La Goulue et son spectacle de chahuteuse:
https://www.montmartre-secret.com/article-montmartre-la-goulue-et-toulouse-lautrec-53044501.html
Elle va exceller dans la provocation et l'exhibitionnisme dans les cabarets des boulevards alternant avec des emplois de blanchisseuse où elle ne se prive pas de passer les habits des clientes. Incidemment elle fréquenta des mauvais garçons comme des princes russes.
Enchainant des poses de modèles pour les photographes de nus et les peintres (Auguste Renoir notamment). Elle acquiert une réputation de demi-mondaines mais elle n'y fait pas les choses à moitié et vide les verres qui se présentent.
C'est un fabuleux sujet en mouvement pour les dessinateurs, les affichistes et les peintres, Roedel, Anquetin, Toulouse-Lautrec, etc ...
Louise et son ami Henri à la même table...
Louise vue par le peintre Louis Emile Anquetin:
Artiste de revues, au Moulin Rouge et ailleurs, la Goulue est la partenaire des danseuses Grille d'Égout, La Sauterelle, Nini Patte en l'air etc...et la partenaires des danseurs Fil de fer, Grille -Tout, Tortillard, Valentin le Désossé, etc...
voir http://lagouluedelautrec.over-blog.com/pages/LA_GOULUE_BIOGRAPHIE_OFFICIELLE_-931529.html
Elle danse dans les bals du boulevard de Clichy et dans les cabarets et bals de Montmartre ou de Montparnasse, elle est lancée dans le cancan auprès de danseuses et de danseurs vedettes. Elle est devenue danseuse de revue, à l'Alcazar, en continuant de jouer son rôle de chahuteuse.
Elle chahute surtout les bonnes mœurs avec lesquels elle fait le grand écart et fait un tabac. Elle a également touché au cirque en jouant la dompteuse.
Selon wikipedia (sous réserves) : Riche et célèbre, en 1895 elle décide de quitter le Moulin Rouge et de se mettre à son compte dans les fêtes foraines puis comme dompteuse.
Le 6 avril, elle passe commande à Toulouse-Lautrec de panneaux décoratifs pour orner sa baraque de danseuse orientale.
En décembre 1895, La Goulue accouche d'un fils, Simon Victor, de père inconnu (« un prince », disait-elle). Un forain l'adopte et lui donne son nom.
Au faîte de sa gloire en 1895 à 28 ans, elle devait de toute façon suspendre sa participation aux revues en raison de sa maternité peu compatible avec le grand écart. Elle se lanca à son compte comme meneuse de revue foraine avec un spectacle à la Foire du Trône mêlant french cancan et danse orientale. Elle s'est procuré une sorte de "barnum" de forain pour lequel elle commande le 6 avril des panneaux de décor à son ami Henri de Toulouse-Lautrec.
La Goulue et Henri de Toulouse-Lautrec qui peignit les panneaux de son stand pour la Foire du Trône
Un décor de barnum peint par Toulouse-Lautrec.
Le panneau de droite par Toulouse-Lautrec restauré par le Musée d'Orsay.
La revue foraine est un échec, très peu de temps après elle devient meneuse d'un spectacle de domptage de bêtes sauvages, de loups et de félins. Un de ses assistants forains dompteurs s'appelait Simon Colle, né en 1870 de parents boulangers, rue Mouffetard Paris Ve.
Enceinte, en quittant ses amies des frous-frous, elle déclara qu'elle devait sa maternité à un prince, amour éphémère.
Mais quand Louise accoucha d'un petit garçon chez eux 14 rue Lécluse à Montmartre, le 29 décembre 1895, c'est lui, Simon Colle, qui s'y colle et qui va déclarer à la mairie du XVIIe la naissance d'un garçon né au domicile des père et mère, issu de Louise Joséphine Weber, profession artiste chorégraphique, âgée de 29 ans et de lui-même, profession voyageur forain âgé de 25 ans.
Il donna le prénom de Simon Victor au bébé Colle. Quinze jours plus tard, Louise Weber vint à l'état-civil pour reconnaitre son fils en Simon Victor Colle.
Plus tard elle dira qu'elle avait demandé à Simon de lui rendre service en adoptant Simon Victor. Allez savoir !
Le Journal (de Paris) du 19 avril 1899 raconte un incident de dressage de loups où la Goulue fut mordue au sang. L'incident ne la découragea pas du tout.
La Goulue ne manquait pas de courage elle était très exigeante avec elle-même et avec les siens.
Simon Colle va faire partie du spectacle de dressage de fauves de la Goulue pendant au moins cinq ans. Mais début 1900 Simon fut victime d'un coup de couteau lors d'une rixe à Aubervilliers.
Simon Colle sort de la vie de la Goulue à cette époque, le petit Simon Victor Colle restant avec sa mère qui se marie pour la première fois en 1900 à Joseph N. Droxler, un artiste et dompteur de fauves.
En mai 1908 la Goulue fait travailler Simon Victor Colle son fils âgé de 12 ans dans la cage aux lions d'une ménagerie installée Cours de Vincennes à Paris Il est mordu pas une lionne. Ça durcit le cuir parait-il.
Selon une mention marginale de son acte de naissance Simon Victor Colle se maria à 21 ans, le 26 février 1916, avec Germaine Jullien (1896- ). Peu après il fut condamné à de la prison par le conseil de guerre pour avoir produit des faux.
Il est décédé tragiquement à 27 ans en 1922 à Conflans.
L'acte de décès de Simon Victor Colle le 17 septembre 1922 indique qu'à l'époque il partageait administrativement en tant qu'artiste forain, le domicile de sa mère Louise Joséphine Weber dite la Goulue 59, rue de l'Entrepôt à Saint Ouen et disposait d'une villégiature villa Ma Campagne 4, route d'Herblay à Conflans-Sainte-Honorine.
Heureusement, Simon Victor Colle avait eu une relation en 1913 à 18 ans avec une certaine Mlle Adeline Perruquet (1884-1943) qui lui donna un enfant naturel Marthe Perruquet (1914-1993) qui épousa Paul Souvais (1914-1965).
La Goulue a donc officiellement un descendant aujourd'hui en la personne de M. Michel Souvais qui veille très efficacement à son souvenir.
C'est en faisant des recherches historiques sur les Morts pour la France inscrits en lettres d'or au Monument aux Morts de Gournay, que j'ai involontairement trouvé une piste me ramenant à l'histoire de la Goulue.
Le jeune Pierre Colle, 1922-1944, est mort à 21 ans pour la France.
Selon son fichier militaire et le site Mémoire des Hommes qui cite les archives du Service Historique de la Défense de Caen il existe un dossier Cote AC 21 P 47268, pour le sous- officier Pierre Colle du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc RICM qui fut tué à l'ennemi, le 19 novembre 1944, à Hirtzbach Haut Rhin qui est libérée le lendemain.
J’ai fini par trouver l’acte de naissance de Pierre Colle, 14 rue Rochechouard, Paris IXe, fils d'un certain Simon Colle, publiciste et de son épouse légitime Francine Gohmann, Il était né le 29/12/1922.
J'ai cherché quel était le lien entre Pierre Colle et la commune de Gournay et j'ai découvert dans la liste électorale (uniquement masculine) de Gournay en 1939, que deux frères Colle habitaient au quai Chétivet, à quelques mètres de Chelles.
Après vérification à partir de la date de naissance il ressort que le père de Pierre Colle, Simon Colle de Gournay était né de parents boulangers, rue Mouffetard et qu'avant d'être journaliste il fut forain.
C'est bien le père de Simon Victor Colle, fils de la Goulue.
Il n'est pas impossible que Marthe la petite fille de la Goulue soit venue en vacances chez Simon Colle avant la guerre.
1 Barnum : tente de forain dont le nom vient de Phineas Taylor Barnum (1810-1891) célèbre directeur de cirque et monteur de spectacles américains.
Simon Colle est décédé à Paris le 15 mai 1950 à l'âge de 79 ans après une vie rocambolesque qui mériterait un roman. Il avait aussi accumulé un beau patrimoine comprenant une belle demeure principale 17, Boulevard Rochechouard et un villa quai de Chetivet à Gournay-sur-Marne (hélas sans plus de précision), sans parler de Deauville ou Trouville .
(Le quai de Chétivet est l'ancien nom de l'actuelle Promenade Marx Dormoy de Gournay-sur-Marne)
Après le domptage et sa mauvaise rencontre avec un couteau à Aubervilliers Simon Colle avait vraiment changé d'orientation. Sa carrure lui avait permis de devenir secrétaire particulier et garde du corps de Letellier, un architecte et chef de plusieurs entreprises du BTP internationales. Eugène Letellier avait besoin d'un costaud discret pour l'escorter dans les lieux interlopes des boulevards.
Après son décès en 1923, Simon passa au service du fils, Henri Letellier, homme d'affaire très connu, frère de la Veuve d'Albert Menier, propriétaire et directeur de journaux et un promoteur de stations estivales, notamment Deauville.
Simon Colle, homme de confiance et factotum du patron devint journaliste dans les journaux de son patron (dont le Journal de Paris et plus tard Paris Soir) et l'accompagna dans de beaux coups financiers.
Louise Joséphine Weber dite la Goulue est morte le 29 janvier 1929 à 62 ans à Paris Xe.
Toujours foraine, elle était pour la police des forains domiciliée dans sa roulotte 59 rue de l'entrepôt à Saint Ouen. Souffrant de rétention d'eau, elle était méconnaissable.
Claude Schwartz
avec le concours de Toute la Sté Historique de Gournay
Toutes nos félicitations pour cette acquisition exceptionnelle...
lemarneux
Autres vues de cet enfant au chien d'Eugène Carrière:
Une peinture
Une eau-forte de ce tableau:
Recherche histoire Claude Schwartz Administrateur de la Société historique de Gournay-Champs-Noisy-le-Grand.
L'actuelle Rivière de Chelles Le-Ru-Qui-Pue est busée et ne se voit donc plus à ciel ouvert.
La photo IGN de 1951 montre cette rivière longeant la rue de la Belle-île pour aller au bord de Marne depuis le centre ville.
En 1969 on voit apparaître la Zone Industrielle: à gauche Mammouth et à droite la ZI de la Trentaine,
mais le ru-qui-pue est toujours à découvert pour la surface agricole restante où nous trouvons aujourd'hui GEODIS.
carte ci dessous où j'ai rajouté en vert le tracé de la Rivière sur les parcelles cadastrales : la Rivière de Chelles passe au nord sous les maisons individuelles traverse l'avenue de Sylvie, longe les industries avec des parcelles numérotées, mais cadastre.gouv ne dit pas à qui elles appartiennent, elles sont intégrées aux terrains des industries. Puis la Rivière entre dans le parc de la Géothermie avec un regard pour pouvoir nettoyer le siphon qui passe sous le canal de Chelles. Enfin vient la pompe de relevage et l'exutoire en Marne.
Le nombre de camions stationnés sur ces parkings permet de penser qu'il est concevable de réclamer une analyse sérieuse des eaux de ruissellement (lessivage des sols) dont l'exutoire reste la Rivière servant de réseau des eaux de pluie...
Photo Google avec rajout en jaune de l'emplacement de la rivière busée servant de réseaux d'eau pluviale
au centre du parking la station de Gasoil.
Nous trouvons que la problématique des réseaux d'eau de pluie est insuffisamment traitée pour les trois entrepôts usines qui longent à cet endroit la rue de la Belle-île, sachant qu'il sont probablement tous les trois propriétaires de la rivière qui passe sous leurs terrains...(?)
Une inspection des rejets d'eau de pluie de ces parkings de Zone Industrielle devrait être plus incitative...
Lucien Follet
membre de la Commission Locale de l'Eau du SAGE Marne Confluence
VOIR le dossier complet de l'inspection
Si vous avez bien lu ?
Et aussi " les caniveaux non reliés au séparateur" ?
preuve que l'eau de pluie, ruissellement et lessivage des parkings ne figurent pas dans les préoccupations des industriels, pas plus que des services de l'Etat qui sous-estiment cette pollution ...
extrait d’un livre d’art du Musée E.C. Noisiel Par Edouard Cortès
Très beau tableau, la Marne est en crue environ 1m avant débordement le barrage est presque submergé.
La berge nord à gauche de l’image est entière, aujourd’hui son érodage a été bloqué il y a une vingtaine d’années mais toujours le flot ronge la berge nord de la rivière…
http://www.lemarneux.fr/2022/01/la-berge-de-vaires-s-effondre-au-barrage-de-noisiel.html
On distingue sur la vue aérienne que le flot, écume blanche de la rivière se dirige vers le nord, le boisement de cette berge est très récent...
lemarneux
merci à Claude Schwartz pour cet envoi: