Nous avions proposé une petite balade pour aller voir le Platane, de l'avenue du Général de Gaulle à Chelles, sauvé de l'abattage en 1992 et depuis bien intégré au paysage de la ville...
Mais la direction de Paris Vallée de la Marne nous a demandé un autre choix...
Nous ferons donc une promenade explicative des enjeux en remontant la berge de la rivière depuis le Moulin jusqu'à la passerelle flottante le samedi 20 mai à 15 heures...
Pourtant comme l'affiche nous y invite, regardons de plus près notre Platane en question:
Voici donc le Platane centenaire qui devait être éliminé du paysage. Si j'insiste sur cette présentation c'est parce que certaines personnes dénient les faits et le processus historique de cette protection...
En décembre 1992 voyant des bûcherons sectionner la cime de ce platane appartenant à la station essence Shell, je demandais au gérant de la station s'il s'agissait d'un élagage et sa réponse fut : " Non on l'enlève car il gêne "...
Je demandais à voir l'autorisation écrite des services municipaux, obligatoire pour un arbre de cette qualité paysagère, comme il n'y en avait pas, j'avertissais la mairie et la police municipale pour bloquer cet abattage...
Ainsi le Platane restait en place et avec le temps c'est la station essence qui disparaissait de l'avenue.
En Juin 2002 apprenant le changement d'affectation du terrain pour une construction immobilière, je demandais à nouveau aux élus ce qu'allait advenir le Platane:
Puis le temps passe... Après le renouvellement du PLU de la ville, le 16 janvier 2008, le Journal La Marne ce faisait l'écho de l'affaire du Platane sauvé:
Enfin pour les vingt ans de cette protection du Platane en 2012, c'est Monsieur Lebescond qui répondait alors à mon courrier :
Voici donc pour les grands et les petits, sur la carte Google, l'emplacement exact de cet arbre centenaire chellois que vous pouvez aller admirer, en pleine connaissance de son aventure de survie; comme vous le propose l'affiche de la Fête de la Nature...
Voilà j'espère avoir été convainquant dans ma démonstration...
Avec mes meilleurs sentiments citoyens.
Lucien Follet